Millennia2025 digintelles Scientific Committee

Marianne Streel

Agricultrice, cheffe d’exploitation à Rhisnes,

Graduée en sciences juridiques; 

Présidente honoraire de l’Union des Agricultrices Wallonnes (UAW),

Présidente de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA),

Présidente de l’Agence wallonne pour une agriculture de qualité (Apaq-W).

Gembloux, Wallonie, Belgique

Marianne Streel est une agricultrice créative, dynamique et courageuse. Elle est cheffe d’exploitation à Rhisnes. Par formation, elle est graduée en Sciences juridiques.

 

Elle est présidente honoraire de l’Union des Agricultrices wallonnes (UAW).

Elle a été élue présidente de la Fédération wallonne de l’Agriculture (FWA) en janvier 2019.

Elle est également présidente de l’Agence wallonne pour une agriculture de qualité  (Apaq-W).

 

Marianne Streel est particulièrement mobilisée pour la cause du climat, elle présente la qualité de l'agriculture en Wallonie et de ses producteurs locaux en appelant les citoyens à mieux les connaître afin de les différencier de la production intensive pratiquée par d'autres pays.

 ^ 

Marianne Streel a contribué, avec sa collègue Christine Gonay, présidente de la Section provinciale liégeoise et déléguée au Comité directeur de la Fédération wallonne de l'agriculture,  à Millennia2025 Solidari-Femmes à l'Université de Namur en avril 2015. Christine Gonay a obtenu 26.157 voix sur la liste du Mouvement réformateur (MR, libéral) au sein du Collège de Wallonie pour les élections européennes de mai 2019.

 

Extraits d'interview, juillet 2019 :

"Depuis le début de l’année, Marianne Streel est la nouvelle présidente de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA), qui a fêté ses cent ans d’existence en mai dernier. La syndicaliste a aussi dirigé pendant six ans l’Union des Agricultrices Wallonnes, la branche féminine de la FWA." 

 

"Avant, on devenait agricultrice parce qu’on mariait un agriculteur. C’était le fils qui reprenait la propriété ou la location d’une parcelle de terre. Aujourd’hui, cela a changé, il y a moins de repreneurs d’une part, et c’est aussi plus souvent un choix. Reprendre une exploitation demande de la passion, une formation et un projet propre. Au début, alors qu’elles travaillaient dans l’exploitation, les femmes n’avaient aucun statut. Mais depuis 2003, le statut obligatoire du conjoint aidant est d’application. Les épouses d’agriculteurs indépendants ont pu enfin être assujetties au régime de l’assurance contre la maladie et l’invalidité, c’est-à-dire avoir accès à des soins et à des indemnités de santé qui leur soient propres."

 

"En France, en Angleterre et en Flandre, des femmes dirigent les syndicats agricoles. Comme le reste de la société, l’agriculture évolue, les mentalités changent et les femmes apparaissent à la tête d’organisations. C’est un monde d’hommes, oui. Macho, sans doute. Mais je ne trouve pas que cela soit difficile d’être à la tête d’une fédération d’hommes, c’est même un plus d’être une femme. Il faut se parler, collaborer. Je me suis toujours battue pour la cause des femmes en agriculture. Nous devons rester hyper-attentives à notre condition. Rien n’est acquis. L’image d’une femme qui arrive à la tête d’une organisation, ce n’est pas suffisant. Mais les mouvements féminins ont bien travaillé, le statut de l’agricultrice a fort évolué, je le reconnais."

 

Contact 

> streel.marianne [at] millennia2025-foundation.org

> http://www.fwa.be/ 

> https://www.facebook.com/marianne.streel

 ^